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— Vigilances et pluies intenses rappellent l’importance de la prévention : routes, transports, collèges, habitat… les Départements doivent anticiper.


Chaque épisode pluvio-orageux met à l’épreuve les infrastructures départementales. Les réponses efficaces s’appuient sur quatre axes.

Observation : partager en temps réel données hydro-météo, retours des SDIS et services voirie.

Prévention : entretenir ouvrages d’art et fossés, sécuriser les points bas, intégrer le risque dans les schémas routiers et scolaires.

Exploitation : plans d’astreinte et itinéraires de substitution, information voyageurs sur les lignes interurbaines, communication coordonnée avec les préfectures.

Résilience : programmes pluriannuels de renaturation et de gestion des eaux pluviales, appui aux communes pour les PCS et l’urbanisme. À la clé : moins de dommages, des réouvertures plus rapides et des coûts mieux maîtrisés. La météo extrême devient un test de robustesse des politiques publiques locales.

— Excès de mortalité chez les plus âgés, services sous tension : la chaleur extrême met à l’épreuve les plans canicule des Départements.


Les épisodes de chaleur intense se multiplient et s’allongent. Les Départements, chefs de file des solidarités, sont en première ligne pour protéger les personnes âgées et fragiles. Trois priorités se dégagent.

1) Prévenir : repérage des personnes isolées, appels proactifs, coordination avec communes, CCAS et associations, communication multicanale sur les bons gestes.

2) Adapter : équipements rafraîchis dans les EHPAD et les services d’accueil, modulation des horaires, vigilance dans les collèges et les lieux d’accueil mère-enfant.

3) Mesurer : suivi des indicateurs de santé publique pour ajuster les moyens en temps réel. Au-delà de l’urgence, l’adaptation climatique suppose d’intégrer la chaleur dans l’aménagement (ombrage, végétalisation, matériaux), la commande publique et les plans d’investissement. La canicule n’est plus un aléa saisonnier : c’est un risque structurel.

— La mobilisation du 10 septembre a rappelé l’ampleur des tensions sociales. Quelles conséquences pour les politiques départementales ?


Le mouvement « Bloquons tout » a rassemblé, selon les estimations, près de 200 000 personnes à travers le pays. Au-delà du débat national, les répercussions s’observent d’abord à l’échelle des Départements : hausse des demandes d’aides d’urgence et d’accompagnement social, tensions ponctuelles sur les transports scolaires et interurbains, besoins accrus d’ingénierie pour soutenir les publics fragiles et les associations de terrain.

La conjoncture exige une gestion fine : sécuriser la continuité de service dans les collèges et les PMI, renforcer l’accueil dans les maisons du Département, soutenir les parcours d’insertion et prévenir les ruptures.

Les collectivités jouent un rôle d’amortisseur ; encore faut-il que les moyens suivent. À court terme, l’enjeu est d’articuler réponse sociale, maintien de l’activité et dialogue avec l’État pour éviter que la crise ne s’installe.

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