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Dernière mise à jour : 4 sept.

JDD n°47 - Septembre 2025


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Un sourire qui inspire immédiatement la confiance. Chez certains hommes, pas besoin de longs discours ou de tour de chauffe pour saisir leur nature profonde. Jacques Fleury aime les gens, et ça se voit. 


Depuis son adolescence, il le confesse, son truc à lui, c’est de rendre service et de donner du temps aux autres. Il fait ses armes comme président de mes camarades délégués lycéens avant de passer aux choses sérieuses en fondant et présidant l’association de quartier du centre-ville de Bourges. Une petite association devenue une référence locale et un modèle de dynamisme. Il fallait voir alors les fêtes de quartier ou les réveillons réunissant des centaines de Berruyers en liesse…   


L’autre vocation de Jacques Fleury, c’est le journalisme. Avec un papa et un parrain photograveurs au Berry Républicain, l’odeur de l’encre a été sa madeleine de Proust, et il n’a pas eu à hésiter pour choisir sa voie. Durant plus de quarante années, la passion de l’information et de la « PQR » est demeurée intacte. Jacques Fleury est du genre fidèle. 


Et si l’engagement politique est entré dans sa vie au mitan des années 1990, c’est avant tout pour continuer à servir ses concitoyens, loin des calculs et des jeux d’égo. Il commence piano en suivant Serge Lepeltier lors des municipales de 1995. Il ne s’agit pas de briguer les premiers rôles, mais de trouver comment être utile à sa ville. C’est avec cet esprit bien éloigné des caricatures politiciennes, qu’il prend au fur et à mesure des responsabilités et commence à compter dans le paysage politique local. 


A la faveur d’une partielle en mars 1997, il est élu au conseil général. Puis, en 2015, devient vice-président en charge du handicap et du personnel, président du groupe politique de la majorité départementale, jusqu’à ce jour de juillet 2021 où, à la faveur d’une victoire nette, il est élu président du Conseil départemental. Prolongement naturel, plutôt qu’aboutissement, cette élection est celle de la cohérence et de l’équilibre. Et d’une forme de juste retour, aussi. Donnez et vous recevrez.

Michel Autissier, l’ancien président ne s’y est pas trompé, lui qui a voulu que Jacques Fleury lui succède. 


Père de quatre enfants et grand-père comblé, président et membre de diverses associations caritatives, il a fait de la solidarité à tous les âges de la vie le combat de sa propre vie et de son mandat de président de Département. « Mon premier slogan de campagne était « Avec vous, pour vous » et cela dit tout, c’est ma vie ». Une belle manière de résumer ce qui unit les différents engagements civils, politiques ou familiaux de Jacques Fleury qui a décidé de ne pas se représenter en 2028. Pas question pour autant d’arrêter le bénévolat. Juste l’envie de prendre un peu plus de temps pour les siens. Dans le territoire de Jacques Cœur, beaucoup vous le diront, le président Fleury est un Jacques au grand cœur.

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JDD n°47 - Septembre 2025


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Les collectivités, gardiennes de la République


La rentrée politique 2025 s’ouvre sur une ligne de crête. Un vote de confiance le 8 septembre, un blocage syndicale le 10, le débat sur le budget 2026… et une dette publique qui atteint un niveau historique. Autant de signaux qui témoignent de la fragilité de notre équilibre national.


Dans ce contexte, une vérité s’impose : les collectivités locales sont les gardiennes silencieuses de la République.

Quand le tumulte politique agite Paris, ce sont elles qui maintiennent l’ordre et la stabilité. Dans chaque commune, dans chaque département, les services publics continuent : une école qui ouvre, une route entretenue, une aide sociale versée, un réseau de transports qui fonctionne. Cette continuité, invisible mais vitale, évite que le pays ne se fracture davantage.


Ce rôle de pilier, les collectivités l’assument sans bruit, avec une résilience remarquable. Mais elles le font souvent avec des moyens contraints, sous le poids d’une dette nationale qui limite l’investissement local, et face à des attentes citoyennes toujours plus fortes.


La rentrée politique devrait être le moment de reconnaître cette réalité. Car sans les territoires, sans leurs élus de proximité, la République perd son ancrage. La confiance des Français dans leurs institutions se joue d’abord à l’échelle locale, là où la promesse républicaine se vit au quotidien.


Le Journal des Départements continuera de porter ce message : pour bâtir une France plus stable et plus forte, c’est des territoires qu’il faut partir.


Jean-Philippe Delbonnel, 

Président du groupe Delbo Presse


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