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Du 7 au 10 octobre, le programme e-Meuse santé se joint pour la première fois à la Fête de la Science. Trois journées de sensibilisation, organisées en Meuse, en Meurthe-et-Moselle et en Haute-Marne, offriront aux élèves l’opportunité de découvrir les innovations numériques en santé et de mieux comprendre les métiers qui façonnent l’avenir du secteur.



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Plus de 900 jeunes mobilisés

Au total, plus de 900 collégiens, lycéens et étudiants sont attendus. Trois établissements accueilleront ces temps forts : le lycée Émile Zola de Bar-le-Duc le 7 octobre, le lycée professionnel La Tournelle de Pont-Saint-Vincent le 9 octobre et le lycée ESTIC de Saint-Dizier le 10 octobre. Dans chacun de ces lieux, la même ambition : associer expérimentation, échanges et pédagogie pour rendre concrète la transformation numérique de la santé.



Sept ateliers au cœur de l’innovation

Sept ateliers participatifs rythmeront les journées. Les élèves découvriront notamment Auroria, un dispositif de réalité virtuelle thérapeutique conçu par la startup nancéienne Mist Studio pour réduire douleur et anxiété. Ils pourront tester les mallettes de téléconsultation, déjà déployées sur le territoire, ou encore manipuler un robot numérique et la Tover tafel, table de jeu interactive favorisant la mémoire et l’inclusion des publics fragiles.

Un atelier sera consacré à l’intelligence artificielle, de son histoire à ses usages concrets – des jeux vidéo aux réseaux sociaux – tandis qu’un quiz interactif viendra renforcer les acquis de manière ludique. Enfin, l’association RESADOM proposera une session de prévention autour de Sylex, une plateforme numérique dédiée à la sexualité et aux relations affectives des adolescents.


Sensibiliser et former aux métiers de demain

Au-delà de la découverte d’outils innovants, ces journées visent à éveiller l’intérêt des jeunes pour les métiers émergents de l’e-santé et de la télémédecine. Car la transformation numérique de la santé ne se limite pas à la technologie : elle suppose aussi de nouvelles compétences, tant médicales que techniques. Depuis 2022, e-Meuse santé s’attache à intégrer ces enjeux dans les formations existantes et à préparer les professionnels de demain.


Un territoire d’innovation reconnu

Lauréat de l’appel à projets national Territoire d’innovation, lancé en 2020, e-Meuse santé fédère aujourd’hui plus de quarante partenaires institutionnels, académiques et industriels. Avec sa participation à la Fête de la Science, le programme confirme son rôle d’accélérateur d’innovation en santé, en rapprochant la jeunesse des solutions numériques et en diffusant des messages de prévention adaptés aux réalités de terrain.


En savoir plus : emeuse-sante.fr – fetedelascience.fr


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L’Oeil de l’expert 



Ludovic HAMELIN, Hemergens Coach professionnel certifié & expert en accompagnement du changement
Ludovic HAMELIN, Hemergens Coach professionnel certifié & expert en accompagnement du changement

Souvent méconnues du grand public, les compétences techniques des collectivités ont pourtant un rôle central dans notre quotidien. Les Jeux Olympiques ont ainsi mis en lumière l’importance des métiers liés à l’eau potable et à l’assainissement. L’ouverture de la baignade en Seine, fruit de décennies d’investissements dans la qualité de l’eau, en est une illustration emblématique.


Le Département du Val-de-Marne a été acteur de cette réussite collective et c’est dans cette dynamique positive que la nouvelle majorité départementale, élue en 2021, a souhaité prolonger l’effort pour optimiser son organisation et valoriser les savoir-faire internes.


Caroline LARMAGNAC, DGA du pôle environnement et cohésion territoriale, souligne que cette approche s’inscrit dans une volonté plus large de la Direction Générale des Services de promouvoir une pratique transversale et décloisonnée des politiques territoriales pour mieux répondre aux enjeux de proximité.


Guillaume LANFRANCHI, Directeur des Services de l’Environnement et de l’Assainissement , a eu la charge de traduire cet objectif en un projet de Direction entièrement élaboré en interne. Une première étape a été d’expliquer aux équipes le sens et le contexte du projet. Il s’agissait certes de tirer parti de la dynamique des JO mais aussi de réinterroger les méthodes de travail à l’aune d’un contexte en forte évolution : nouvelle majorité départementale, montée en puissance des EPCI, enjeux climatiques et écologiques ou encore émergence de nouvelles technologies comme l’IA.


Dans sa mise en œuvre, ce projet s’est distingué par une forte dimension collaborative. Des réunions de travail ont été organisées à tous niveaux : par service, entre services, mais aussi de manière individuelle. Cette écoute active des agents – de leurs craintes comme de leurs propositions – a été un facteur clé du succès. Des boîtes à idées ont également permis d’enrichir concrètement la réflexion.


L’un des constats issus de ces échanges a été la nécessité d’une approche beaucoup plus transversale pour sortir de logiques de silo qui freinent la circulation de l’information. Cette transversalité se concrétise aujourd’hui par la création de comités thématiques pluridisciplinaires, associant des agents de tous niveaux hiérarchiques. Ce fonctionnement moins vertical valorise les initiatives et favorise un changement de culture managériale.


Le projet de Direction a été mis en place le 1er janvier 2025 avec la création d’une nouvelle direction, la DAQUAMA (Direction de l’Assainissement, de la Qualité de l’Eau et des Milieux Aquatiques) qui a bénéficié d’un avis favorable du CST. Ce consensus témoigne de la volonté partagée de promouvoir les savoir-faire internes de l’équipe et de maintenir la compétence en régie directe.


Malgré cette forte adhésion, la mise en œuvre de cette réforme ambitieuse se heurte à un défi majeur : les contraintes budgétaires du Département ont entraîné un gel des recrutements qui freine momentanément les effets positifs du projet. Il demeure cependant particulièrement efficient puisqu’il a permis d’économiser 19 postes tout en renforçant le niveau d’expertise globale.


Ce projet rappelle avec force que les compétences techniques sont indispensables pour l'amélioration durable du cadre de vie. Il montre également que les changements peuvent être consensuels dès lors que des objectifs qui font sens sont affichés et que l’écoute et l’accompagnement sont à la hauteur.


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par Jean-Philippe Delbonnel



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Le 26 septembre 2025, l’Élysée a annoncé la nomination de Marie-Ange Debon à la présidence du conseil d’administration du groupe La Poste, en remplacement de Philippe Wahl. Elle devient ainsi la nouvelle patronne de l’entreprise publique, acteur central de la vie économique et sociale française.


Une dirigeante aguerrie


Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon a débuté sa carrière à la Cour des comptes. Elle a ensuite occupé des fonctions de direction à France 3, Thomson/Technicolor et Suez, avant de prendre en 2020 la présidence du directoire de Keolis, spécialiste du transport public. Son parcours témoigne d’une capacité à piloter de grandes organisations

confrontées à des mutations profondes, en France comme à l’international.


Les défis de La Poste


Le groupe La Poste fait face à des transformations majeures : recul du courrier traditionnel, montée en puissance du e-commerce et des colis, développement de la Banque Postale et essor des services numériques via Docaposte. Marie-Ange Debon devra assurer l’équilibren entre performance économique et maintien des missions de service public qui font de La Poste une institution de confiance.


Une présence vitale dans les départements


Dans chaque département, La Poste reste un acteur incontournable. Ses bureaux, ses relais commerçants, ses agences communales et ses facteurs tissent un réseau de plus de 17 000 points de contact. Ce maillage garantit qu’aucun citoyen ne se trouve à plus de 5 km ou 20 minutes d’un service postal. Pour les territoires ruraux et les zones fragiles, cette proximité représente bien plus qu’un service : un lien humain et social essentiel.


Les départements, partenaires historiques de La Poste, seront attentifs à la manière dont la nouvelle présidente maintiendra et développera cette couverture territoriale, tout en accompagnant l’évolution des usages et des besoins.


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Une nouvelle étape pour le groupe


Avec cette nomination, Marie-Ange Debon devient la première femme à diriger La Poste.

Elle incarne une volonté de modernisation et d’ouverture, dans le respect des missions fondamentales de l’entreprise. Son rôle consistera désormais à conjuguer innovation et proximité, afin que La Poste continue d’être un acteur clé au service des citoyens et des

territoires.




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