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Territorialisation des politiques publiques : autonomie renforcée ou recentralisation masquée ?

  • La rédaction
  • 11 sept.
  • 1 min de lecture

Le gouvernement promet d’« adapter » l’action publique aux réalités locales. Les Départements y voient à la fois une chance et un risque.


La territorialisation vise à décliner les priorités nationales en tenant compte des spécificités locales. Sur le papier, l’approche est bienvenue : elle peut fluidifier les parcours d’insertion, accélérer la rénovation des collèges, ou aligner les réponses médico-sociales sur les besoins réels.

Mais tout dépend de la gouvernance et des moyens. Si le préfet devient l’unique chef d’orchestre, le rôle stratégique des Départements pourrait se réduire à l’exécution d’objectifs fixés d’en haut.

À l’inverse, si les conseils départementaux sont coresponsables du pilotage, avec des enveloppes identifiées et une évaluation partagée, l’autonomie locale y gagnera.

Les clés du succès : un agenda clair, des financements sincères, des données ouvertes pour objectiver les résultats, et un droit à l’expérimentation sécurisé. C’est à ces conditions que la territorialisation cessera d’être un slogan pour devenir un levier d’efficacité.

 
 
 

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