Alcome
- La rédaction
- 3 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 oct.
JDD- Octobre 2025
Alcome renforce encore son soutien aux collectivités grâce à un nouveau dispositif !
Chaque année, des milliards de mégots finissent dans l’espace public, polluant les rues, les sols et les cours d’eau. Depuis 2021, l’éco-organisme Alcome, agréé par l’État, accompagne les communes dans la réduction de ces mégots, et contribue à rendre l’environnement plus propre. A ce jour, plus de 1 700 municipalités ont déjà contractualisé avec lui et l’éco-organisme veut aujourd'hui aller plus loin en renforçant son dispositif d’accompagnement et de soutien. Sa dernière innovation : un nouveau contrat permettant aux Intercommunalités (EPCI) de contractualiser avec lui pour mutualiser les moyens et démultiplier l’impact.

« Notre mission est claire : parvenir à une réduction de 40 % des mégots mal jetés d’ici 2026. Pour cela, nous devons simplifier les démarches et rendre nos dispositifs accessibles à toutes les communes, quelle que soit leur taille », rappelle Marie-Noëlle Duval, directrice générale d’Alcome.
Jusqu’ici, chaque mairie gérait seule son contrat : installation de cendriers de rue et d’équipements, distribution de cendriers de poche, bilans annuels, coordination des campagnes de prévention… Des démarches souvent lourdes pour les communes de moins de 1 000 habitants.
Désormais, grâce à la contractualisation à l’échelle intercommunale, les EPCI peuvent prendre le relais. « Ce dispositif est né d’un double constat, explique Jonathan Decottignies, directeur des opérations et du déploiement chez Alcome. D’une part, les intercommunalités ont la capacité d’agir de manière coordonnée et à grande échelle. D’autre part, elles permettent aux petites communes de bénéficier d’un accompagnement qu’elles ne pourraient pas assumer seules. »

L’EPCI pourra notamment centraliser les outils de prévention, coordonner les campagnes de communication et gérer le contrat. Les communes, elles, pourront garder la main sur les actions locales. Un système simplifié qui renforce en outre la cohérence des messages auprès des habitants : « Une petite commune isolée peut sensibiliser ses habitants, mais si ces derniers se déplacent dans la commune voisine, l’impact reste limité. À l’échelle intercommunale, les actions touchent l’ensemble du bassin de vie », poursuit Jonathan Decottignies.
Un premier test grandeur nature a déjà eu lieu fin 2024 à Dunkerque : toutes les communes de la Communauté urbaine ont choisi de passer par l’intercommunalité pour contractualiser avec Alcome.
Un poste dédié a même été créé pour piloter la lutte contre les mégots et les déchets abandonnés et les premiers résultats sont jugés « très encourageants ».
Au-delà de ce nouveau contrat, Alcome poursuit son travail de sensibilisation. En 2025, plus de 4 millions de cendriers de poche ont été distribués lors d’événements majeurs comme le Tour de France ou les différents festivals de l’été, et l’éco-organisme a intensifié ses campagnes de prévention contre les incendies liés aux mégots.
Avec 100 % des départements couverts par un contrat et plus de 40% de la population couverte l’objectif est clair : élargir encore le maillage territorial. « Nous voulons convaincre de nouvelles communes et intercommunalités de rejoindre la démarche, pour qu’ensemble, nous fassions reculer durablement la pollution des mégots », conclut Marie-Noëlle Duval.




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