Un Département bien géré qui investit pour l’avenir

Dossier spécial

La Seine-Maritime illustre aujourd’hui une équation rare : conjuguer rigueur budgétaire et ambition politique. Après avoir assaini ses finances, le Département déploie une stratégie d’investissements sérieuse, tout en innovant dans ses méthodes de gestion. Une trajectoire exemplaire, qui fait de la collectivité un acteur de premier plan pour préparer l’avenir et répondre aux besoins du quotidien.

Des finances assainies, gage de crédibilité

En 2015, la Seine-Maritime détenait un triste record : avec 1,25 milliard d’euros de dette, elle était le Département le plus endetté de France. Dix ans plus tard, la trajectoire est spectaculaire. La dette a été réduite à 700 millions d’euros, soit une baisse de plus de 40 %. Ce redressement, fruit d’une gestion rigoureuse et d’un suivi exigeant, a permis au Département d’obtenir auprès de l’agence Moody’s la note AA3, la plus haute qu’une collectivité territoriale puisse décrocher. Un label de confiance qui consacre une politique financière exemplaire et redonne toute sa crédibilité à la collectivité auprès de ses partenaires.

Une capacité d’investissement retrouvée

Fort de ce socle assaini, le Département déploie aujourd’hui une politique d’investissements à grande échelle. Sa capacité d’investissement, désormais portée à 250 millions d’euros, lui permet d’accompagner les transitions majeures du territoire tout en réduisant les inégalités. L’éducation occupe une place centrale : avec le Plan Ambition Collèges, doté de 700 millions d’euros jusqu’en 2030, la Seine-Maritime modernise ses établissements, intègre les enjeux climatiques et numériques, et améliore le confort des élèves et des personnels. Les ports de pêche du Havre, du Tréport, de Fécamp et de Saint-Valery-en-Caux bénéficient quant à eux de 35 millions d’euros d’investissements depuis 2021, pour conforter leur rôle économique et renforcer leur attractivité. La santé de proximité fait aussi l’objet d’un effort particulier : dix millions d’euros sont mobilisés pour soutenir les maisons de santé, développer la télémédecine et contribuer à la circulation du Médicobus, garantissant ainsi un accès aux soins sur l’ensemble du territoire. Enfin, l’appui aux communes reste une priorité. Entre 2017 et 2024, près de 6 800 projets communaux et intercommunaux ont été financés, pour un montant total de 175 millions d’euros, avec une attention particulière portée aux petites communes de moins de 5 000 habitants. Ces engagements traduisent une volonté claire : investir pour préparer l’avenir, tout en veillant à ce qu’aucun territoire ne soit laissé de côté.

Le BBZ, une méthode au service de la performance publique

Pour garantir la cohérence de ses choix, la Seine-Maritime a adopté depuis deux ans une méthode budgétaire innovante : le Budget Base Zéro (BBZ). Ici, pas de reconduction automatique : chaque année, le budget repart d’une feuille blanche, les objectifs sont définis par les élus et les moyens hiérarchisés par les services. Cette démarche aboutit à un budget primitif plus précis, un budget supplémentaire allégé et une mise en œuvre plus rapide des projets. Au-delà de l’outil technique, c’est un véritable levier de management : les équipes sont responsabilisées et l’action publique gagne en efficacité. Les résultats sont concrets. Le BBZ a consolidé le redressement des finances et permis de financer des politiques ambitieuses, comme la dotation de 56 000 tablettes numériques aux collégiens, pour un montant de plus de 40 millions d’euros.

La Seine-Maritime illustre aujourd’hui une équation rare : conjuguer rigueur budgétaire et ambition politique. Après avoir a

La lutte contre la fraude sociale, une priorité pour le Département

Garantir l’équité, protéger les finances publiques et restaurer la confiance dans la solidarité : en Seine-Maritime, la lutte contre la fraude sociale est érigée en priorité. Face à un contexte national où chaque collectivité est appelée à mieux maîtriser ses dépenses, le Département a fait le choix d’une politique claire, ferme et assumée.

Un engagement fort et des résultats probants

Depuis 2021, la Seine-Maritime a renforcé ses dispositifs de contrôle pour s’assurer que les aides sociales profitent bien à ceux qui en ont réellement besoin. Les résultats parlent d’eux-mêmes : 10 millions d’euros d’indus RSA ont été réclamés et plus de 400 amendes émises, pour un montant dépassant 280 000 euros.

Ces chiffres ne sont pas anecdotiques : ils traduisent la volonté d’une collectivité qui assume ses responsabilités et refuse que l’argent public soit détourné de sa finalité première – aider les plus fragiles.

Une méthode qui conjugue rigueur et prévention

Concrètement, le Département a mis en place des outils de détection performants et un suivi renforcé de chaque dossier. Des équipes dédiées travaillent en lien avec les partenaires sociaux, notamment la CAF, pour identifier les situations à risque et agir rapidement.

L’objectif n’est pas seulement de sanctionner après coup, mais aussi de prévenir en rappelant que les aides sociales sont un droit assorti de devoirs. Le message est clair : chaque euro indûment perçu est un euro qui fait défaut à ceux qui en ont besoin. Cette pédagogie, doublée d’une vigilance accrue, contribue à renforcer la confiance des habitants dans le système de solidarité.

Collèges : des outils modernes et une sécurité renforcée

En Seine-Maritime, l’éducation est considérée comme un investissement prioritaire pour préparer l’avenir. Le Département a fait le choix d’accompagner la réussite de ses jeunes en conjuguant innovation pédagogique et climat de confiance. Dans un monde en mutation rapide, il s’agit de donner aux collégiens les moyens de s’adapter, de développer leur autonomie et d’apprendre dans des établissements à la fois modernes, ouverts et sécurisés.

Et parce que bien apprendre suppose aussi de bien manger, le Département a fixé à 3 € le prix du repas à la cantine dans chaque établissement, avec un coût des denrées à l’assiette revalorisé pour préserver la qualité. Cela représente une participation de 9 € par repas pour la collectivité.

Des tablettes pour un apprentissage au top

Depuis la rentrée 2022, chaque élève entrant en 6ᵉ se voit remettre une tablette numérique individuelle. Cet outil, devenu familier dans les salles de classe, transforme la manière d’enseigner et d’apprendre. Les professeurs disposent de ressources interactives pour diversifier leurs cours, tandis que les collégiens accèdent à un univers de connaissances en quelques clics, favorisant l’autonomie et l’égalité des chances.

Ce choix audacieux, inédit à cette échelle en Normandie, repose sur un engagement financier conséquent : 56 000 tablettes déployées depuis 4 ans, pour un investissement de plus de 40 millions d’euros. Mais la démarche dépasse la simple distribution d’équipements. Elle s’inscrit dans le Plan Ambition Collèges, Plan bâtimentaire doté de 700 millions d’euros jusqu’en 2030, qui vise à moderniser les établissements, améliorer leur performance énergétique et adapter leur architecture aux usages pédagogiques de demain.

Vidéoprotection dans les collèges : la sécurité avant tout

Apprendre exige de la sérénité. Pour garantir ce climat, le Département a décidé de généraliser la vidéoprotection dans ses établissements. D’ici la fin de l’année, la quasi-totalité des collèges sera équipée de dispositifs de surveillance, installés en concertation avec les équipes éducatives et les conseils d’administration.

Ces systèmes ne remplacent pas la vigilance humaine, mais constituent un outil précieux de prévention et de dissuasion. Ils contribuent à apaiser le quotidien scolaire, rassurent les familles et renforcent la confiance des personnels. Dans un contexte où la sécurité des jeunes est une préoccupation majeure, cette politique traduit une volonté claire : offrir aux élèves un cadre d’étude sûr, propice à la concentration et à la réussite.

En Seine-Maritime, la culture est une seconde nature 

La Seine-Maritime fait le choix d’une politique culturelle ambitieuse et constante, avec près de 14 millions d’euros investis chaque année. Cet engagement repose sur une conviction simple : la culture n’est pas un supplément d’âme, mais un pilier de la vie collective. Elle contribue à l’éducation, au lien social et à l’attractivité d’un territoire riche de son patrimoine, de ses artistes et de ses habitants. 

Une politique structurante au service de tous

Depuis plusieurs années, le Département a mis en place une stratégie qui combine soutien aux structures locales, accompagnement des projets artistiques et financement de la lecture publique. Cette approche vise à garantir un accès équilibré à la culture sur tout le territoire. Les Pactes Culturels de Territoire constituent un levier essentiel : en contractualisant avec les intercommunalités, ils permettent de diffuser l’offre culturelle bien au-delà des grands pôles urbains. Concerts, expositions, spectacles ou ateliers peuvent ainsi trouver place dans des communes rurales qui, sans ce soutien, auraient difficilement accès à ce type de propositions.

L’objectif est clair : éviter la fracture territoriale et faire en sorte que chaque habitant, qu’il vive au cœur de l’agglomération rouennaise ou dans un village de campagne, puisse bénéficier d’une offre culturelle de proximité. Cette logique de solidarité culturelle complète les politiques plus classiques de soutien aux grandes institutions, musées et festivals.

Lecture et numérique : élargir l’accès au savoir

La lecture occupe une place centrale dans cette politique. Le portail Livre&Vous donne aux collégiens la possibilité d’accéder à un large choix d’ouvrages et de ressources pédagogiques. Mais l’ambition va bien au-delà du seul milieu scolaire : le Département développe également un projet d’envergure autour de la Bibliothèque Numérique de Référence (BNR), la deuxième plus importante de France.

Ce dispositif repose sur une idée simple : rendre la lecture et les savoirs accessibles partout et à tous. D’ici 2029, les 250 bibliothèques et médiathèques du territoire seront interconnectées au sein de cette plateforme. Chaque habitant pourra alors consulter en ligne des milliers de documents, qu’il habite une grande ville ou une commune isolée.

Grâce à Lire à la plage, la politique de lecture publique prend une forme estivale. Entièrement gratuit, l’emprunt d’un des 13 000 ouvrages mis à disposition se fait sur les transats de la cabane. En 2025, près de 61 000 visiteurs ont fréquenté l’une des 13 cabanes montées pour la saison. La recette à succès célèbre ses 20 ans en 2026. Elle ne cesse de s’exporter ailleurs. 

Préserver et valoriser un patrimoine vivant 

La Seine-Maritime dispose par ailleurs d’un patrimoine historique et culturel particulièrement riche. Des abbayes aux châteaux, des musées aux sites emblématiques du littoral, ce capital exceptionnel témoigne d’une histoire millénaire et d’une identité forte. Le Département agit pour préserver ce patrimoine mais aussi pour le faire vivre, à travers un soutien aux initiatives associatives, aux festivals et aux manifestations locales. 

L’enjeu n’est pas seulement de conserver des bâtiments ou des œuvres, mais de valoriser un héritage qui continue de nourrir la vie culturelle contemporaine. En accompagnant les acteurs locaux, le Département encourage une dynamique qui conjugue mémoire et création, tradition et innovation. 

Une ambition culturelle inscrite dans la durée 

En plaçant la culture au cœur de son action, la Seine-Maritime affirme une vision de long terme : la culture doit être un bien commun, accessible au plus grand nombre et moteur de développement. Elle contribue à l’égalité des chances, en donnant à chaque jeune les mêmes outils d’accès au savoir. Elle renforce la cohésion sociale, en créant des occasions de rencontre et de partage. Elle soutient enfin l’attractivité du territoire, en valorisant son patrimoine et en accompagnant la créativité qui s’y exprime.

Agence Seine-Maritime Attractivité 

En Seine-Maritime, l’attractivité n’est pas un simple mot d’ordre, mais une stratégie organisée autour d’un outil dédié : l’agence Seine-Maritime Attractivité. Créée pour fédérer les énergies locales et mettre en valeur les nombreux atouts du département, elle agit comme un trait d’union entre les collectivités, les acteurs économiques, les associations et les habitants. Sa mission est double : accompagner les projets structurants et renforcer l’image du territoire, qu’il s’agisse de son patrimoine naturel, de son dynamisme culturel ou de ses savoir-faire économiques. Dans un monde où la visibilité et la cohérence territoriale sont devenues essentielles, l’agence s’impose comme un véritable levier pour accroître la compétitivité de la Seine-Maritime et améliorer sa notoriété auprès des visiteurs comme des investisseurs.

Préservation du littoral – Quiberville-sur-Mer 

La dimension environnementale occupe une place majeure dans cette stratégie d’attractivité. Le littoral de la Seine-Maritime, connu pour ses falaises spectaculaires et ses plages qui attirent chaque année des milliers de visiteurs, est aussi un espace fragile, directement exposé aux effets de l’érosion et du changement climatique. Le projet mené à Quiberville-sur-Mer illustre cette volonté de conjuguer préservation et attractivité. 

Inscrit dans le plan Basse Saâne 2050 et soutenu par le programme européen PACCo, ce projet de grande ampleur anticipe l’évolution du trait de côte. Plutôt que de subir les reculs maritimes, la commune et ses partenaires ont choisi d’agir en amont : les équipements publics les plus vulnérables sont déplacés, les milieux naturels restaurés, et l’organisation de l’urbanisation repensée pour sécuriser les habitants. Cette démarche, inédite en France, traduit une nouvelle manière de concevoir l’aménagement littoral. Elle démontre qu’il est possible d’assurer la protection des personnes et des paysages tout en maintenant l’attractivité touristique. À terme, Quiberville pourrait même devenir une référence européenne en matière d’adaptation au changement climatique, en montrant que développement et durabilité peuvent se renforcer mutuellement.

Tourisme dans le 76 

L’attractivité de la Seine-Maritime repose également sur son potentiel touristique, qui constitue l’un de ses moteurs économiques majeurs. Chaque année, les falaises d’Étretat, les abbayes, les ports et les campagnes accueillent des millions de visiteurs venus découvrir un patrimoine  unique. Mais l’enjeu, aujourd’hui, ne se limite pas à l’accueil : il s’agit de construire une offre équilibrée, moderne et durable. 

La stratégie touristique 2023-2027 adoptée par le Département de la Seine-Maritime fixe un cap clair : promouvoir un tourisme respectueux de l’environnement, valoriser l’identité locale et innover dans les pratiques d’accueil. Cela signifie développer les mobilités douces, mettre en avant les circuits courts et préserver les espaces naturels, tout en diversifiant les expériences proposées, de la découverte patrimoniale à la gastronomie. Le numérique y occupe une place importante, avec de nouveaux outils pour faciliter la réservation, enrichir l’expérience de visite et toucher des publics plus variés, notamment à l’international.

L’objectif est de faire du tourisme non seulement une vitrine, mais un véritable levier de développement, créateur d’emplois et facteur de vitalité pour l’ensemble des territoires. En s’appuyant sur la richesse de ses paysages et de sa culture, la Seine-Maritime entend affirmer son statut de destination de premier plan, capable d’attirer durablement tout en préservant ce qui fait son authenticité.

Un département agricole et authentique 

En Seine-Maritime, l’agriculture ne se résume pas à une production alimentaire : elle fait partie intégrante de l’identité du territoire. Des plaines du Pays de Caux aux bocages du Pays de Bray, des vallées de la Seine aux plateaux intérieurs, les paysages portent la marque du travail de près de 4 800 exploitations. Héritière de traditions séculaires, cette agriculture reste profondément ancrée dans la vie locale tout en s’adaptant aux défis économiques et climatiques. Ici, la terre nourrit, structure les villages et façonne un mode de vie, faisant de son avenir un enjeu collectif. 

Soutenir les exploitations et l’économie rurale 

Conscient de ce rôle central, le Département a choisi d’accompagner ses agriculteurs de manière continue. Depuis 2017, plus de 10 millions d’euros ont été mobilisés pour financer de

petits investissements agricoles. Ces aides, souvent décisives, permettent aux exploitations de moderniser leur matériel, d’adapter leurs infrastructures ou de sécuriser leurs outils de travail. Entre 2021 et 2023, plus de 2 300 projets ont ainsi été soutenus. Chaque année, 3 millions d’euros supplémentaires viennent consolider cet engagement, illustrant un choix politique clair : maintenir une agriculture compétitive et préserver la vitalité des territoires ruraux. Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés et les aléas climatiques, ce soutien apparaît comme un rempart indispensable.

Circuits courts et alimentation locale

L’accompagnement des exploitations s’accompagne d’une volonté de rapprocher producteurs et consommateurs. La plateforme MonPanier76 illustre ce choix : près de 500 points de vente directe y sont référencés, offrant aux habitants un accès facilité aux produits locaux. Dans les collèges, le dispositif Agrilocal76 permet de commander directement aux producteurs de la Seine-Maritime, renforçant le lien entre la jeunesse et son terroir. Plus récemment, le Plan Alimentaire Territorial “76 à table !” a été lancé dans 40 collèges du Pays de Bray. Il met en place un groupement d’achats destiné à introduire davantage de produits locaux et durables dans les repas scolaires. Cette démarche répond à un double objectif : soutenir les filières agricoles de proximité et améliorer la qualité de l’alimentation des jeunes générations.

Une agriculture actrice de la transition écologique 

Au-delà de l’économie et de l’alimentation, l’agriculture participe activement à la préservation des paysages et de la biodiversité. Le Département encourage l’entretien des haies, des mares et des zones humides, qui jouent un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. Il s’implique également dans la lutte contre les espèces invasives, comme le frelon asiatique ou les chenilles processionnaires, qui menacent les cultures et la biodiversité locale. Ces actions concrètes traduisent une conviction forte : l’agriculture est un acteur incontournable de la transition écologique. 

Entre tradition et innovation, la Seine-Maritime défend ainsi une agriculture vivante, fière de ses racines mais tournée vers l’avenir. Grâce à ses soutiens financiers, à la valorisation des circuits courts et à son engagement pour l’environnement, le Département affirme sa volonté de préserver une alimentation locale et durable. Une agriculture authentique, garante de l’identité du territoire et au service de tous ses habitants.

Saviez-vous

L’attractivité de la Seine-Maritime souffre

d’une une desserte ferroviaire insuffisante eu égard aux besoins de transports logistiques et de passagers. Le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) est la solution la plus efficace qui fait consensus au sein de l’Assemblée Départementale, laquelle appelle à sa réalisation rapide. Cette opération structurante, viable et durable a tout le soutien du Département qui y voit un levier de développement économique pour le territoire mais aussi d’amélioration de la qualité de vie des 3 millions d’habitants de la Vallée de la Seine. Une ligne plus fiable, plus régulière et plus rapide est un accélérateur pour l’usage du ferroviaire. C’est autant  de camions et de voitures en moins sur des routes très fréquentées et régulièrement congestionnées.

L’EPR2 de Penly : un chantier stratégique 

À Penly, en bord de Manche, la construction de l’EPR2 s’impose comme le plus grand chantier d’Europe. Porté par l’État et EDF, ce projet d’envergure nationale bénéficie d’un soutien appuyé du Département, qui s’engage aux côtés des acteurs publics et privés pour en faciliter la réalisation. Routes adaptées, solutions de logement pour accueillir les milliers de travailleurs

mobilisés, coordination avec les territoires voisins : autant d’actions concrètes qui visent à anticiper les besoins et à assurer la réussite de ce chantier hors norme. 

Mais l’EPR2 dépasse la seule dimension technique. Il porte un enjeu stratégique : renforcer la souveraineté énergétique de la France tout en garantissant une électricité décarbonée, fiable et accessible, aussi bien pour les ménages que pour les entreprises. À travers ce projet, la Seine-Maritime confirme son rang de premier département producteur d’énergie et s’affirme comme un territoire moteur dans la transition énergétique. Une fierté locale, au service d’un défi national et européen. 

Un réseau routier au service des mobilités durables

Rappelons que le patrimoine départemental en matière routière s’élève à 5 790km de routes et 868 ouvrages d’art, ce qui place les mobilités au coeur des préoccupations de la collectivité en assurant la pérennité de ce patrimoine dans une perspective de dévelop-pement durable et d’amélioration de la sécurité routière. Il y a également le souci constant de favoriser le développement du covoiturage et des modes actifs de déplacements grâce, notam-ment, à la réalisation d’aménagements cyclables. Le Département assure aussi un niveau de service performant en gérant 8 passages d’eau sur la Seine et adapte l’infrastructure à l’évolution des usages.

Quelques figures de la Seine-Maritime

Guy de Maupassant (1850-1893)

Natif de Tourville-sur-Arques, près de Dieppe, Guy de Maupassant est l’un des plus grands maîtres de la nouvelle réaliste. Ses récits, nourris de la Normandie rurale et de la côte cauchoise, décrivent avec finesse les paysages et les mœurs de son temps. Auteur prolifique, il laisse une œuvre marquée par la précision du style et une lucidité souvent teintée de mélancolie.

Gustave Flaubert (1821-1880)

Né à Rouen, Gustave Flaubert a profondément marqué la littérature française avec des chefs-d’œuvre comme Madame Bovary. Passionné par la justesse de l’écriture, il a incarné l’exigence du style au XIXᵉ siècle. Sa ville natale conserve une empreinte forte de son héritage, entre maison-musée et nombreuses références culturelles qui perpétuent sa mémoire.

Pierre Corneille (1606-1684)

Rouen a vu naître l’un des plus grands dramaturges français : Pierre Corneille. Auteur du Cid, de Horace ou de Cinna, il a donné au théâtre classique français des figures héroïques et des dilemmes moraux universels. Sa maison natale, au cœur de Rouen, rappelle le lien indéfectible entre l’homme et sa cité.

Thomas Pesquet (1978-)

Né à Rouen, Thomas Pesquet est devenu une figure emblématique de la conquête spatiale européenne. Astronaute de l’Agence spatiale européenne, il a séjourné deux fois dans la Station spatiale internationale. Sa réussite illustre l’excellence scientifique et inspire toute une génération, tout en rappelant l’enracinement normand de ses origines.

Bourvil (1917-1970)

André Raimbourg, dit Bourvil, est né à Prétot-Vicquemare, en Seine-Maritime. Comédien et chanteur au talent unique, il a marqué le cinéma français par son humour tendre et sa sensibilité. Des comédies populaires aux films plus graves comme La Traversée de Paris, il reste l’un des artistes les plus aimés du public.

Valérie Lemercier (1964-)

Originaire de Dieppe, Valérie Lemercier s’est imposée comme une artiste complète : actrice, humoriste, réalisatrice et chanteuse. Récompensée par plusieurs César, elle incarne une carrière éclectique, mêlant sens comique et exigence artistique. Sa Normandie natale reste pour elle une source d’attachement et d’inspiration.

Agnès Sorel (1422-1450)

Née en Touraine, Agnès Sorel est entrée dans l’histoire comme la première favorite officielle d’un roi de France, Charles VII. Sa beauté et son influence à la cour lui valent le surnom de « Dame de Beauté ». Si elle n’est pas originaire de la Seine-Maritime, son destin s’y est scellé : après sa mort prématurée, son gisant fut installé dans l’abbaye de Jumièges. Ce monument funéraire, toujours visible, perpétue le souvenir d’une figure fascinante qui lie l’histoire royale au patrimoine normand.

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Compositeur majeur du romantisme français, Camille Saint-Saëns est né à Paris mais a entretenu un lien profond avec Dieppe, où il résidait régulièrement. Auteur de chefs-d’œuvre comme Samson et Dalila et le Carnaval des animaux, il a marqué l’histoire musicale par sa virtuosité et sa créativité. Attaché à la cité maritime, il y est enterré au cimetière de Mont-Bonvilliers. Sa sépulture et son héritage musical font de Dieppe un lieu incontournable pour les amateurs de musique et d’histoire.

René Coty (1882-1962)

Originaire du Havre, René Coty a été le deuxième président de la IVᵉ République, élu en 1954. Sa carrière politique, marquée par son attachement à sa ville natale et à la Normandie, culmine avec son rôle décisif dans le retour du général de Gaulle en 1958. Son image demeure associée à la stabilité et au compromis.

David Douillet (1969-)

Né à Rouen, David Douillet est l’un des plus grands judokas français, double champion olympique et quadruple champion du monde. Figure sportive emblématique, il a ensuite embrassé une carrière politique. Son parcours illustre la force, la détermination et le rayonnement international de la Normandie contemporaine.