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JDD - Septembre 2025


La prévention toujours au cœur des actions de la Mgéfi


Nous le savons aujourd’hui, la prévention est un élément clé pour retarder, voire éviter, la survenue de maladies. C’est pourquoi elle est au centre des préoccupations de la Mgéfi, qui souhaite accompagner ses adhérents à devenir acteurs de leur santé.

La mutuelle a donc déployé une véritable stratégie autour de la prévention santé.


Chaque année, ce sont des centaines d’actions de prévention qui sont menées sur tout le territoire. Activité physique, nutrition, santé visuelle et auditive, maladies cardiovasculaires, diabète… autant de thématiques abordées lors d’ateliers animés par des militants de la Mgéfi ou encore à travers des webinaires. Ainsi en 2024, plus de 600 actions de prévention

ont été organisées par la Mgéfi grâce à son réseau de 1200 militants permettant ainsi un maillage unique du territoire dont 29000 agents publics ont pu bénéficier en 2024 !


À cela, s’ajoute le relai de 109 actions menées par les services prévention des unions régionales de la Mutualité française (UROPS).


Au-delà des actions, la Mgéfi met à disposition de ses adhérents une collection de guides prévention sur des thématiques variées (optique, audition, sommeil, dentaire, maladies rénales, addiction, activité physique, santé mentale, etc.) afin de les accompagner et de donner à chacun les outils pour préserver sa santé.


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Plan prévention 2024-2025 : cap sur l’activité physique et le bien-être


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La Mgéfi, acteur responsable au sein de l’écosystème de santé publique a choisi de mettre en avant l’activité physique et le bien-être dans se actions de prévention auprès de ses adhérents depuis 2023. 


L’occasion de rappeler que l’activité physique est reconnue comme un déterminant de santé majeur, permettant de prévenir les maladies, retarder les effets du vieillissement et favoriser le maintien de notre qualité de vie et de notre bien-être.


Bouger aujourd’hui pour être en forme demain !


Consciente des dangers de la sédentarité, la Mgéfi a donc choisi d’orienter ses actions de prévention autour de l’activité physique et du bien-être. 

Consciente des dangers de la sédentarité, la Mgéfi a donc choisi d’orienter ses actions de prévention autour de l’activité physique et du bien-être. Au minimum un événement spécifique par an sur ce thème est mis en place dans chaque département : atelier yoga, sophrologie, ostéogym, initiation à la marche nordique, au Taï chi… des actions tout public ainsi que d’autres adressées plus spécifiquement aux seniors.


La santé mentale : Grande cause nationale 2025 


Le 1er octobre 2024, le gouvernement a désigné la santé mentale comme Grande cause nationale 2025. Cette décision historique marque un tournant dans la reconnaissance de l’importance du bien-être mental au sein de la société française. Ainsi, quatre objectifs prioritaires ont été définis :

→ la déstigmatisation pour changer le regard des Français sur les troubles psychiques et mentaux,

→ le développement de la prévention et du repérage précoce pour sensibiliser et former dans toutes les sphères de la société,

→ l’amélioration de l’accès aux soins afin d’assurer une meilleure couverture territoriale et de développer de nouveaux métiers de la santé mentale,

→ le soutien de toutes les personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne (formation, emploi, logement, loisirs).


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La France s’engage ainsi dans une démarche ambitieuse pour améliorer le bien-être psychologique de sa population et la Mgéfi  répond présente. 


Cette initiative représente une opportunité unique de briser les tabous, d’améliorer l’accès aux soins et de créer une société plus consciente et bienveillante face aux enjeux de santé mentale.


Un colloque sur le thème : « Bien-être mental : une question de santé publique »


Le 13 février, la Mgéfi a organisé un colloque sur le thème « Bien-être mental : une question de santé publique », à l’Institut Mutualiste Montsouris, à Paris. 

A cette occasion, plusieurs intervenants ont pris la parole afin d’échanger sur cette problématique centrale et ouvert la réflexion sur les solutions à mettre en place et les perspectives d’évolution que nous pourrions attendre des prochaines années, parmi lesquels :

→ Marie-Claire CARRERE-GEE, ancienne ministre et sénatrice de Paris,

→ Pr Maurice CORCOS, pédopsychiatre et psychanalyste, PU-PH, chef de service du département de psychiatrie de l’adolescent et du jeune adulte de l’Institut Mutualiste Montsouris,

→ Dr Guillaume MONOD, psychiatre, consultant au Centre pénitentiaire de Paris-la-Santé, docteur en philosophie,

→ Hélène ANTONINI-CASTERA, secrétaire générale de la Fondation John Bost.

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Dernière mise à jour : 8 oct.

JDD - Octobre 2025

Bernard de Froment, Ancien député et président du conseil départemental de la Creuse, avocat spécialisé en droit public associé du cabinet publica-avocats
Bernard de Froment, Ancien député et président du conseil départemental de la Creuse, avocat spécialisé en droit public associé du cabinet publica-avocats


Modifier le droit pour rétablir l’Etat de droit


Depuis la condamnation à 5 ans d’emprisonnement1, assortie de l’exécution provisoire et de la mise sous mandat de dépôt, de Nicolas Sarkozy, les commentaires abondent.


J’ose ajouter le mien, non pas tant pour critiquer le motif hautement contestable retenu par les premiers juges, à savoir l’incrimination floue et non démontrée d’« association de malfaiteurs »2, mais pour me poser la question des conséquences que pourrait avoir la rétroaction de la condamnation sur la validité des décisions prises par l’ancien chef de l’Etat durant ses 5 années de président de la République.


En droit, dans le contentieux de l’excès de pouvoir, l’annulation d’une décision administrative a pour effet de rendre illégaux, non seulement l’acte qui était attaqué, mais toutes les décisions prises sur son fondement.


Bien sûr cette règle souffre-t-elle de quelques exceptions et l’annulation d’une élection ou d’une nomination n’a-t-elle pas pour effet, l’invalidation de toute décision ou délibération prise ou à laquelle aurait participé l’élu ou l’autorité administrative déchu.


Mais, s’agissant du Président de la République et des pouvoirs énormes dont il dispose, sa condamnation pour « indignité », (car comment qualifier autrement une condamnation pour « association de malfaiteurs »), ne disqualifierait-elle pas rétroactivement tous les actes accomplis par un chef de l’Etat parvenu au pouvoir par fraude ?

Je ne doute pas, dès lors, que les contempteurs de Nicolas Sarkozy ne manqueront pas de remettre en cause, peut-être même devant la justice, la validité des actes et décisions prises par notre ancien président durant son mandat.


« La décision du 26 septembre 2025 porte un coup très dur à l’image de la classe politique et à la confiance que les Français se font de la justice et de l’Etat de droit. »

Ce qui est sûr, en tout état de cause, c’est que la décision du 26 septembre 2025 des trois juges de la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris porte un coup très dur, d’une part, à l’image de la classe politique, et d’autre part, à la confiance que les Français se font de la justice et de l’Etat de droit.


En opportunité, à une époque où la tentation populiste ne cesse de progresser dans l’opinion, ce jugement, qui vient après celui qui a frappé il y a quelques mois Marine Le Pen, n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie.


Certains commentateurs, tout en étant critiques sur le prononcé de l’exécution provisoire et sur la mise sous mandat de dépôt de l’ancien Président, se refusent à incriminer les magistrats qui n’auraient fait qu’appliquer le droit voté par le législateur.

Ce n’est pas mon opinion, dans la mesure où l’exécution provisoire, nonobstant appel, ne s’applique en matière pénale que dans des circonstances exceptionnelles (risque de récidive ou de soustraction à la justice), mais quand bien même ! 

Quoi qu’il en soit, les parlementaires seraient bien inspirés, s’ils prenaient l’initiative de modifier le droit, afin de rétablir l’Etat de droit.


1 La durée de 5 ans ne semble pas avoir été choisie par hasard. C’est en effet le temps que Nicolas Sarkozy a passé à l’Elysée !


2 On rappellera qu’appliquant le programme de la gauche tendant à supprimer certaines « lois liberticides Robert Badinter, alors Garde des Sceaux avait fait voter la loi du 10 juin 1983, supprimant purement et simplement le délit d'association de malfaiteurs. Toutes les personnes inculpées pour ce motif (notamment concernant le banditisme corse) avaient, alors, fait l'objet d'ordonnances de non-lieu, faute d'élément légal de l'infraction.




Dernière mise à jour : 8 oct.

JDD - Octobre 2025


Notre invité du mois : Xavier Inglebert, président du directoire et directeur général du groupe Deux Fleuves qui réunit les deux offices publics d’habitat de la Loire et du Rhône, une entreprise sociale pour l’habitat pour les personnes âgées et en situation de handicap et une société anonyme de coordination.


Ancien professeur agrégé d’histoire, Xavier Inglebert a mené une carrière dans la préfectorale qui l’a conduit des Côtes-d’Armor au département du Rhône, où il a occupé le poste de préfet délégué pour l’égalité des chances et secrétaire général de la préfecture, en passant par les Bouches-du-Rhône et la Côte-d’Or. Esprit éclectique et soucieux de s’ouvrir à d’autres univers administratifs, il a également exercé des responsabilités à la Cour des Comptes, à la direction générale de la police nationale, au CNRS et au ministère de l’éducation nationale et de la recherche. Nommé directeur général de l’OPAC du Rhône en juillet 2020, il mène à bien le projet de rapprochement des OPH de la Loire et du Rhône conduisant à la création au 1er janvier 2024 du groupe Deux Fleuves.


Haut fonctionnaire engagé, imaginatif et proche des territoires, il nous livre ici son expérience de la mise en œuvre de la loi ELAN. 


Gilles Lagarde et Jean-Marie Martino


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Quelle est la loi qui a été la plus marquante dans votre carrière ?


Pour les fonctions que j’occupe aujourd’hui, c’est à coup sûr la loi ELAN (Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) promulguée le 23 novembre 2018. Elle a pour but d’adapter le secteur du logement social aux mutations de la société et, surtout, de répondre à une préoccupation majeure : comment maintenir la capacité de production et de rénovation de ces logements ?


La loi ELAN privilégie quatre axes. Elle favorise le regroupement des organismes de logement social. Elle facilite la vente de logements sociaux aux particuliers, pour fluidifier le parcours résidentiel des occupants du parc social, mais aussi pour accroître les capacités d’investissement des offices. Elle modifie le dispositif d’attribution pour faciliter la mobilité dans le parc. Enfin, elle modernise les procédures qui permettent aux organismes de construire (recours à la conception-réalisation ; exercice de la maîtrise d’ouvrage) et d’accroître leur champ d’activité.


Quel impact a-t-elle eu pour vous et dans votre organisation ?


Un impact décisif, puisque la loi ELAN nous a permis, sous l’impulsion de Christophe Guilloteau et Georges Ziegler, présidents des départements du Rhône et de la Loire, de créer le Groupe Deux Fleuves. Un Groupe original qui réunit deux Offices publics de l’habitat (Deux Fleuves Loire Habitat et Deux Fleuves Rhône Habitat, environ 12 000 logements chacun), une Entreprise sociale pour l’habitat pour les personnes âgées et en situation de handicap (Deux Fleuves Senior et Autonomie, environ 3 300 places) et une Société Anonyme de Coordination (SAC) dont les trois entités sont co-actionnaires.


Ce Groupe repose sur un « projet de territoires » qui privilégie les périmètres inter-métropolitains des deux départements de la Loire et du Rhône, ainsi que de la région AURA : centres urbains, périphéries de métropoles, polarité territoriales (villes moyennes et centre-bourgs), espaces péri-urbains, ruralité et territoires détendus.


Mais surtout, il n’est pas une fusion. C’est un groupement horizontal, qui respecte l’autonomie des entités qui la composent (elles ont leurs propres instances et désignent leur propre direction). Il garantit ainsi aux élues et élus locaux la maîtrise de leurs décisions sur leur territoire. Et il assure un cadrage global de cohérence stratégique et de performance de gestion. 


Les résultats sont au rendez-vous. De janvier 2022 à décembre 2025, le chiffre d’affaires du Groupe se sera accru de 20 %, et le ratio frais de fonctionnement sur chiffre d’affaires d’activité, amélioré d’un point. Les comptes sont restés positifs, malgré la hausse importante du taux du Livret A des dernières années.


Comment avez-vous conduit les changements impulsés par cette loi ?


Les transformations liées à ce projet sont importantes. Le Groupe a mis en commun, à cheval sur deux sites distants de soixante kilomètres (Brignais et Saint-Etienne), l’intégralité de ses fonctions support et spécialisées, soit 115 salariées et salariés sur 550. Ceci a nécessité une restructuration interne profonde ainsi que le déploiement d’outils partagés, notamment un progiciel de gestion intégré et un système d’information de ressources humaines. Enfin, nous avons créé un Service de relation clientèle commun qui gère l’ensemble des appels téléphoniques des locataires sur les deux départements. 


Ce chantier, nous avons fait le choix de le réaliser dans un délai ramassé de deux ans (2024 et 2025) pour qu’il ne s’essouffle pas. Les délais seront tenus. Cette ambition a été rendue possible grâce au soutien résolu de nos présidents et de nos instances, qui nous avaient demandé de la mettre en œuvre sans licenciement ni déménagement forcé. 


Sur cette base, l’accompagnement humain a été la clé de la réussite. Nous avons mobilisé les salariées et les salariés du Groupe pour qu’ils soient pleinement parties prenantes du projet.


D’autres facteurs-clés ont joué un rôle. Ainsi, le travail de pédagogie et de clarification du projet est un pré-requis indispensable. Il a fallu l’assortir d’une grande rigueur d’organisation, d’une force de conviction continue et d’une capacité d’adaptation face aux imprévus techniques. Enfin, rien n’aurait été possible sans des équipes de direction très investies pour “embarquer” leurs équipes et je souhaite les remercier ici. Il s’agit autant d’une aventure humaine que managériale. 


Si vous en aviez le pouvoir, quelle réforme de cette loi aimeriez-vous apporter aujourd’hui ?


Le Groupe Deux Fleuves compte se développer au-delà du seul logement social. Son vecteur essentiel, la SAC, a mis en place les compétences obligatoires que la loi ELAN impose ainsi que la plupart des compétences facultatives qu’elle autorise. Elle a même réussi à mettre en œuvre une compétence spéciale, puisque la SAC du Groupe est la première en France qui dispose d’un agrément d’organisme de foncier solidaire lui permettant de produire de l’accession sociale en bail réel solidaire. 


Mais la complexité et la lourdeur de la procédure (chaque dossier nécessite… un agrément ministériel, publié au JO) rendent difficile la généralisation de ces compétences (syndic, par exemple) et entravent la croissance du Groupe. Simplifier et déconcentrer les décisions relevant des compétences spéciales des SAC serait un atout de plus pour répondre aux besoins de logements abordables des territoires. 


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