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Annick Noble, directrice régionale de TotalEnergies en Centre-Val de Loire.
Annick Noble, directrice régionale de TotalEnergies en Centre-Val de Loire.

Présente dans toutes les régions françaises à travers ses multiples activités, TotalEnergies agit en acteur de proximité engagé dans la vitalité économique des territoires. Dans le département du Cher, cet engagement se traduit notamment par un soutien direct aux entrepreneurs locaux, via un dispositif de Prêt à Taux Zéro. Explications avec Annick Noble, directrice régionale de TotalEnergies en Centre-Val de Loire.


En Centre - Valde-Loire, TotalEnergies soutient l’attractivité des territoires en aidant audéveloppement des entreprises locales


Pourquoi est-il important pour une entreprise comme TotalEnergies de s’impliquer dans le développement local ?


TotalEnergies est présente dans toutes les régions françaises sous différentes formes d’activités.

Que ce soit en tant qu’industriel, fournisseur d’énergie, distributeur de carburant et biocarburant, producteur d’énergies renouvelables, opérateur de bornes de recharges électriques… En tant qu’acteur de proximité, nous croyons fermement que le développement économique des territoires repose sur une dynamique collective, où chacun – entreprises, collectivités, réseaux consulaires ou associatifs – joue un rôle important dans une chaîne vertueuse de soutien à nos départements et à l’économie locale. S’engager dans une telle dynamique, c’est renforcer l’attractivité des départements en créant des opportunités durables et en faisant émerger des projets porteurs de sens, au service de l’intérêt général.


Crédits photo : TotalEnergies
Crédits photo : TotalEnergies

Le dispositif Prêt à Taux Zéro (PTZ) porté par TotalEnergies est un levier fort pour les entrepreneurs. En quoi consiste-t-il ?


Le Prêt à Taux Zéro de TotalEnergies est un outil de financement conçu pour soutenir les entreprises locales dans leurs projets de création, de reprise ou de développement. Il s’adresse aux PME et start-ups implantées dans les territoires et se distingue par sa souplesse et son accessibilité. Il est sans intérêt, sans garantie et sans frais de dossier. Il peut aller de 20 000 à 50 000 euros, voire jusqu’à 100 000 euros dans certains cas et s’adosse toujours à un prêt bancaire classique. Nous veillons également à ce que le bénéficiaire profite d’un accompagnement par une structure locale (réseau d’accompagnement, collectivité, chambre consulaire…). L’objectif est clair : soutenir l’emploi dans le territoire et contribuer au dynamisme du tissu économique en facilitant l’accès au financement pour des entrepreneurs qui portent des projets à fort impact local. Une entreprise qui se développe, innove, recrute, c’est une entreprise qui contribue à l’attractivité de son département.


Crédits photo : TotalEnergies
Crédits photo : TotalEnergies

Quels sont les retours que vous recevez des bénéficiaires de ce dispositif ?


Les retours sont positifs et concrets. Par exemple, entre 2022 et 2024, en Centre-Val de Loire, TotalEnergies a ainsi soutenu la reprise ou le développement de 27 PME pour un montant de prêt alloué de 820 000 € et le maintien ou création de 495 emplois. A titre exemple, ces derniers mois, plusieurs dirigeants d’entreprise du Cher ont pu compter sur notre soutien. 


Nous avons soutenu l’entreprise Armatures béton préfabriqué du Centre - ABPC - avec un prêt de  55 000 € pour sa reprise ou encore La Chaudronnerie Vierzonnaise, SN Socopresses. Plus récemment, j’ai rencontré Anne-Sophie Bertaux, nouvelle lauréate du PTZ TotalEnergies pour sa reprise de l’entreprise Palin Espaces Verts située à Saint-Denis-de-Palin. Et je suis ravie d’annoncer que d’autres dossiers sont en cours d’instruction !


Pour en savoir plus sur le dispositif Prêt à Taux Zéro de TotalEnergies : https://direction-france.totalenergies.fr/financer-les-entreprises/financement-pme-et-start











JDD - Septembre 2025



Marc-Olivier Houel, Directeur Général Veolia Recyclage et Valorisation des Déchets France
Marc-Olivier Houel, Directeur Général Veolia Recyclage et Valorisation des Déchets France

Marc-Olivier Houel, vous êtes Directeur Général Veolia Recyclage et Valorisation des Déchets France, pouvez nous présenter les principales activités de cette branche de Veolia et les synergies que vous mettez en place avec les autres métiers du groupe (eau, énergie, agriculture) pour proposer des solutions globales aux territoires ? 


Veolia Recyclage et Valorisation des Déchets (RVD) s’occupe de la collecte des déchets ménagers et industriels, du tri et recyclage des matières premières, de la valorisation énergétique de ces déchets mais aussi du nettoiement urbain ou encore du compostage et de la méthanisation. La gestion des déchets est une branche très importante de l’activité qui représente le tiers du chiffre d'affaires du groupe en France. Aujourd’hui Veolia RVD compte plus de 12 000 collaborateurs, plus de 55 000 clients collectivités, entreprises et industries, dessert 15 millions d’habitants et traite plus de 5 millions de tonnes de déchets recyclés par an. Nos clients ont des enjeux de recyclage, de valorisation matière ou énergétique, mais aussi des enjeux de performance économique. 



Ces enjeux complexes se sont considérablement intensifiés ces vingt dernières années et, précisément, notre métier est d’apporter les solutions les plus pertinentes sur le plan environnemental et économique. Nous y parvenons grâce à la qualité de nos services, à un réseau de fortes compétences humaines et techniques et un souci d’innovation permanente, que je qualifie d’innovation du quotidien. Nous travaillons avec un niveau d’exigence très important. Nos clients, notamment au sein des collectivités, ont énormément évolué sur leur niveau d’expertise. Nous avons de vrais professionnels en face de nous, et c’est un défi quotidien de toujours leur apporter la bonne solution. 


“Nous apportons des solutions globales pour les territoires en mettant en place une économie circulaire locale, en optimisant les ressources, en réduisant l’empreinte carbone”

Pour cela, nous pouvons notamment nous appuyer sur les synergies avec les autres métiers du groupe. Ainsi, nous travaillons au traitement des boues d’épuration ou à la production de biogaz avec la branche Eau, nous produisons de la chaleur et de l'électricité à partir des déchets avec la branche Énergie, nous produisons du compost et des fertilisants… C’est ainsi toute une chaîne de valeurs qui est structurée, depuis la collecte des déchets jusqu’à la valorisation énergétique de ces déchets. Nous faisons tout cela avec un souci permanent de proximité, aussi, dès que cela est possible, nous revendons l’énergie valorisée localement, afin de réduire au maximum les flux et les transits. Nous apportons des solutions globales pour les territoires en mettant en place une économie circulaire locale, en optimisant les ressources, en réduisant l’empreinte carbone.


Les collectivités territoriales, à commencer par les départements, jouent un rôle important en matière d'environnement et de développement durable. Comment Veolia RVD peut les accompagner dans leurs projets de valorisation des déchets et quels types de partenariats peuvent être envisagés ? 


Veolia RVD est réparti en 7 territoires en France. Nous nous appuyonssur un maillage d’experts techniques ou commerciaux qui accompagnent les départements dans le cadre de leurs politiques de valorisation des déchets et de la mise en place d’outils. Nous les accompagnons par notre expertise technique et nous cherchons en permanence à améliorer la performance opérationnelle. Pour cela, différents types de partenariats sont possibles, depuis la Délégations de Service Public (DSP) jusqu’à la Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP). Nous travaillons avec nos clients à la mise en place de solutions concrètes, en premier lieu à la construction et à l’exploitation de centres de tri permettant la meilleure valorisation énergétique des déchets. Ce sont des investissements lourds qui demandent beaucoup d’expertise. 


Il s’agit de bien calibrer le besoin et ses évolutions. Notre volonté première est de préserver l’outil et de l’améliorer sans cesse. Pour cela, nous associons le plus possible le client à notre réalité quotidienne et à nos métiers. Il est très important qu’il comprenne bien nos complexités, nos défis du quotidien et que nous trouvions ensemble les solutions pertinentes. Les SEMOP sont, à ce titre, des montages très intéressants qui permettent d’impliquer fortement le client. Face aux évolutions technologiques, normatives, il est essentiel que nous puissions assurer un accompagnement stratégique à nos clients. Je pense notamment au lien fort que nous entretenons avec les fédérations et les éco-organismes, comme la Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement (FNADE) ou AMORCE, l’association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur. 


Je siège au Conseil d’administration d’AMORCE car je crois essentiel d’écouter et de comprendre les problématiques et les contraintes des collectivités territoriales, que ce soit en termes budgétaire, normatif, environnemental ou dans la relation avec les administrés. Il y a un cadre global et c’est ensuite à nous de nous adapter à chaque particularité locale. 


Notre rôle est enfin d’apporter à nos clients des innovations développées au sein du groupe Veolia, mais aussi des partenariats techniques et technologiques avec des entreprises de pointe, ainsi que de l’innovation sur le plan juridique, financier, sur le montage de dossier de subvention, de certification… Nos métiers sont d’une très grande diversité et cela nous permet d’être au cœur des préoccupations des territoires. 

 

Les intercommunalités font face à de nombreux défis : augmentation des coûts, nouvelles réglementations, évolution constante de la composition des déchets ménagers, tri des biodéchets... Comment Veolia accompagne-t-elle les collectivités pour optimiser leur service public de gestion des déchets tout en maîtrisant leur budget et en répondant aux attentes des citoyens en matière de tri et de recyclage ? 


Le déchet est l’un des modes d’interaction les plus fréquents et des plus importants entre l'usager et la commune. Il peut être une source d’opportunités ou d’irritants selon la manière dont il est piloté. Pour cela, il faut avoir une approche globale, pluri flux et innovante. Il est aussi essentiel d’avoir une très bonne connaissance de la réglementation, du rôle et du fonctionnement des éco organismes… Définir une feuille de route pour la gestion des déchets d’un territoire demande de la connaissance, de l’expertise et du courage. Cela demande aussi de l’humilité pour savoir s’adapter, trouver des solutions pertinentes pour le territoire. Voilà pourquoi Veolia RVD travaille à ce que l’on appelle des solutions territoriales intégrées, illustrées par les boucles locales d'économie circulaire ou les contrats de confiance "De la ville aux champs" pour la valorisation des biodéchets. Nous investissons beaucoup sur l’innovation technologique et digitale au service d’une gestion plus performante, notamment via des systèmes de collecte intelligente avec capteurs connectés ou les déchèteries nouvelle génération.


Nous mettons également l’accent sur l’engagement citoyen. Peu d’usagers ont conscience du degré de confort mis en place par les collectivités pour la gestion de leurs déchets, ni du faible coût que cela représente pour eux par rapport aux autres pays européens. Il est donc essentiel d’impliquer au maximum les administrés sur la question des déchets en mettant en place des conseils citoyens dédiés, des ambassadeurs du tri, des systèmes de récompense pour le tri... Nous avons tous un effort à faire pour rendre le recyclage des déchets pérenne et augmenter son efficacité. 




JDD - Septembre 2025



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Sylvie Jéhanno, Présidente Directrice Générale de Dalkia


Sylvie Jéhanno, vous êtes Présidente Directrice Générale de Dalkia depuis janvier 2018. Pouvez-vous présenter les grandes lignes de votre parcours et vos engagements, jusqu’à votre arrivée à la tête de cette filiale d’EDF, forte de 

23 000 collaborateurs ?  

 

J’ai grandi et fait ma scolarité dans la Marne, à Vitry-le-François. Après le lycée, mes professeurs m’ont encouragée à faire une classe préparatoire scientifique, à Reims, puis je suis entrée à l’école polytechnique. Je leur dois beaucoup. C’est grâce à eux que je me suis engagée dans la voie scientifique. 

Je suis ensuite entrée dans le groupe EDF. J’ai commencé dans la branche exploitation où j’encadrais des techniciens de réseaux de gaz. Ce que je voulais, c’était animer des équipes, les orienter vers un objectif, transformer les méthodes de travail, améliorer les performances… Cela m’a beaucoup plu. 

Après cette expérience de management, j’ai participé à constituer les premiers centres d’appels. A l’époque, chaque centre ou agence EDF avait son propre numéro de téléphone.

En 1996, les premiers numéros type « 0 800 » sont apparus, c’était une véritable innovation. Nous avons pu commencer à travailler autrement l’accueil téléphonique entre EDF et ses clients. Cela a aussi marqué mon parcours. 

J’aime transformer et j’aime les nouveaux challenges. C’est aussi ce que j’ai fait en 1999, lors de la révolution – impulsée par l’Europe – de l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence, avant de prendre la tête de la direction des clients particuliers. J’ai engagé la transformation digitale et numérique de cette organisation qui gère 25 millions de clients et compte 6 000 conseillers. Cela a été une aventure incroyable durant laquelle, avec mes équipes, nous avons aussi positionné EDF sur le marché des objets connectés. A la fin de cette période, le groupe est redevenu numéro 1 de la relation clients en France. 


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Après ces beaux challenges, début 2017, j’ai été nommée DG puis très vite PDG de Dalkia, filiale rachetée par EDF en 2014. 

Très vite, mon objectif a été de positionner Dalkia comme un champion de la décarbonation avec, d’une part, le développement des énergies renouvelables locales, et d’autre part la recherche d’efficacité énergétique dans les bâtiments que nous exploitons, comme les piscines, les hôpitaux, les sites industriels. Notre mission, c’est de permettre à nos clients de « consommer moins » et de « consommer mieux », c’est-à-dire bas carbone. Pour Dalkia, les énergies du local comprennent à la fois des énergies renouvelables comme la géothermie, la thalassothermie, les résidus forestiers du bois, et des énergies de récupération (comme la chaleur fatale).

En moins de dix ans, nous avons doublé de taille, nous sommes passés de 3 à 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires, et de 13 000 à 23 000 salariés. Nous nous sommes développés à l’international, en particulier en Angleterre avec 6 000 salariés, mais aussi en Pologne, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis.


Dalkia a fait de la lutte contre le changement climatique sa raison d’être, en aidant ses clients à consommer moins et à consommer bas carbone. Comme cette ambition se traduit-elle sur le terrain avec les collectivités territoriales, et en particulier avec les départements ?


Comme les collectivités locales en général, les départements portent une vision très ambitieuse en matière de décarbonation. Ce sont eux qui, sur le terrain, font en sorte de chasser le CO2 en développant les énergies bas carbone et les économies d’énergie. Avec un triple objectif : maîtriser leurs factures, réduire leur dépendance aux énergies fossiles comme le gaz, et bien sûr réduire leurs émissions de CO2. Je vais vous donner deux exemples. Tout d’abord avec le Conseil départemental de l’Hérault sur un très beau projet de géothermie de surface qui propose un modèle économique efficace. Nous allons chercher à 160 mètres les calories du sol avec des pompes à chaleur géothermiques très spécifiques : des pompes à chaleur « eau-eau », c’est-à-dire impliquant un circuit d’eau à l’amont et un circuit d’eau à l’aval. Ce système permet à la fois le chauffage du bâtiment l’hiver et le rafraîchissement l’été. 


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Ces différents usages permettent de trouver un équilibre économique. Sur ce projet, nous atteignons quasiment le 100 % bas-carbone, grâce aussi à l’électricité produite par EDF. 

Autre exemple : la décarbonation des collèges d’Indre-et-Loire menée avec le Conseil départemental. Nous avons transformé plus de trente chaufferies, et nous avons connecté une cinquantaine de bâtiments pour avoir une gestion centralisée et intelligente des consommation d’énergie. Cela nous permet de piloter l’ensemble à distance pour éviter, par exemple, les consommations inutiles le mercredi ou pendant les vacances scolaires. C’est un projet au long cours avec une période de travaux qui s’étale sur deux à trois ans puis un pilotage numérique et sur mesure qui permet de dégager des économies significatives. L’objectif était de réduire la consommation de 35 % sur quatre ans. Nous avons atteint cet objectif et sommes même allés plus loin en sensibilisant les collégiens à la sobriété énergétique. 


Précisément, vous faites du lien entre l’école et l’entreprise une priorité. Quelles solutions le groupe Dalkia a-t-il mis en place pour favoriser ce lien si important ?


Vous savez, la transition énergétique est en grande partie une question de comportements individuels, et ça s’apprend ! Le fait de parler de sobriété et d’énergies renouvelables aux élèves permet de présenter à ces jeunes les études et les diplômes qui feront d’eux les femmes et les hommes de la transition énergétique de demain. Chez Dalkia, nous avons en permanence 1 000 apprentis sur un total de 23 000 salariés. Le lien école-entreprise est fondamental. Cette prise de conscience se joue très tôt et la transition ne peut pas s’arrêter faute de combattants. Nous venons ainsi de créer une plateforme pour permettre à nos techniciens de se porter volontaires pour aller présenter leur métier dans les écoles, collèges et lycées. Cela crée de la motivation et de l’engagement interne, et montre les valeurs que porte Dalkia. Cela fidélise nos salariés et, en même temps, cela crée des vocations. Je crois beaucoup en la transmission.


Parmi les piliers de votre action, la question de la réindustrialisation est majeure. Elle l’est tout autant pour les élus locaux dans une perspective d’emplois et d’attractivité. Comment Dalkia travaille localement à cette réindustrialisation, et pouvez-vous nous donner quelques exemples ?


J’affirme haut et fort qu’on peut se décarboner en accroissant sa compétitivité et en étant un acteur de la souveraineté énergétique de la France ! Les 2/3 de la chaleur en France sont encore produits à partir de gaz et de fioul, en particulier dans l’industrie puisqu’il faut souvent monter en température dans les process. Nous devons nous adapter en faisant du sur-mesure. Voici quelques exemples parlants : Dalkia va décarboner le grand site de Safran à Villaroche.


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On peut se décarboner en accroissant sa compétitivité et en étant un acteur de la souveraineté énergétique de la France !

avec de la géothermie profonde ; à Oloron-Sainte-Marie, nous allons utiliser la chaleur du réseau bas-carbone pour alimenter une usine de Lindt et une de Safran ; nous sommes en train de faire des recherches de pompe à chaleur très haute température pour décarboner un papetier dans l’Aisne ; nous menons un projet de chaudière calorifique à Lannemezan pour Arkema avec des chaudières « combustibles solides de récupération » (CSR) qui sont les déchets non valorisables en sortie de chaîne de recyclage… 

À cela s’ajoute, chez Dalkia, de l’innovation pour plus d’efficacité énergétique, essentielle pour la compétitivité de nos clients. Pour nous, efficacité énergétique veut dire pilotage, matériel plus efficient, solutions numériques, modèle d’intelligence artificielle, etc. Nous créons, nous connectons, nous pilotons avec la meilleure énergie, la plus bas-carbone, la moins chère, au meilleur moment, et ce pour l’ensemble de nos clients, qu’ils soient industriels, entreprises ou collectivités locales.


La question de l’égalité entre femmes et hommes est au cœur de votre engagement. Comment cela se traduit-il ? 


Aujourd’hui, les jeunes filles représentent moins de 30 % des élèves dans les écoles d’ingénieurs et nous ne comptons que 3 à 10 % de femmes dans nos métiers de techniciens. 

La féminisation de Dalkia est un combat que je porte pour leur donner envie de s’engager dans des métiers passionnants et porteurs de sens. J’ai fixé des objectifs de recrutement. Et c’est aussi tout l’enjeu du prix que j’ai créé à mon arrivée chez Dalkia, 

« Women’s Energy in Transition », qui permet de récompenser des femmes pour leur parcours, avec un accompagnement financier.

Nous avons franchi le cap des 100 lauréates cette année ! Autant de rôles modèles pour montrer que faire carrière dans des métiers techniques lorsqu’on est une femme, c’est possible. 


Qu’est-ce qui vous motive chaque matin ?


C’est une fierté d’œuvrer pour accélérer la transition énergétique. Chaque fois que j’inaugure un projet, je vois des clients heureux de démontrer que la décarbonation se fait dans les départements, dans les collectivités, partout dans les territoires. C’est du concret ! Ça se fait et ça se réalise, malgré tout ce que l’on entend. 

J’ai par ailleurs la chance de manager une entreprise qui est en croissance, qui innove dans cette transition, sous l’impulsion de nos clients. On n’a pas fini d’élargir le champ des technologies, de trouver de nouvelles solutions, de les améliorer grâce à l’intelligence artificielle, et donc de transformer encore. Je veux porter ce message d’optimisme : nous avons toutes les clés en main pour lutter, ensemble, contre le dérèglement climatique.  


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Tout a commencé dans l’Aisne… 


L’histoire de Dalkia commence en 1937 dans l’Aisne. Un soir d’hiver, les chaudières de l’hôpital de Villiers-Saint-Denis tombent en panne. Une entreprise locale, dirigée par Léon Dewailly, est appelée à la rescousse. Le dépannage est si rapide et efficace que le directeur de l’hôpital lui demande d’assurer l’exploitation et la maintenance de son installation, afin de garantir une température pertinente tout au long de l’année.


Le premier contrat de performance énergétique est né et, par la-même, le modèle de Dalkia. L’hôpital de Villiers-Saint-Denis est toujours client de l’entreprise. Comme le souligne Sylvie Jéhanno : « Par son histoire, la proximité et l’ancrage territorial sont inscrits dans l’ADN de Dalkia. » 

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